Temps de lecture estimé : 8"12

Le livre sur votre vie aura un titre rouge… et le mot killer dedans, allez merci bye!

L’arrêt incontournable quand je voyage, c'est le marchand de journaux pour voir les nouveaux livres sortis et surtout les nouvelles couvertures. Non, je n’y vais pas pour acheter de nouveaux livres, je voyage toujours avec un “vrai” livre et ma Kindle et honnêtement des livres à 15 €, j’évite (coucou la seconde main!).

Mais j’ai une passion pour les couvertures de livre. Je pourrais en parler des heures, cette fois-ci, je vais me restreindre et juste me focaliser sur les thrillers. Vous savez, ces livres qu’on achète parce qu’on adore se faire peur et que pourquoi dormir quand on peut passer soit des heures à traquer un meurtrier ou à angoisser que la fiction rejoigne la réalité et être à deux doigt de casser des boules de neiges devant la porte d’entrée (à la Kevin Mc Allister*…)

Bref, c’est un genre littéraire bien à part et à l’intérieur de celui-ci, on trouve les “true crimes”,  les vrais crimes pour ceux qui ont fait Allemand LV1.

Ce stand m’a forcément attirer l’œil avec sa couleur rouge vif et ses gros titres racoleurs.

Alors, on le sait, le rouge est la couleur de la passion, de l’agressivité, de l’énergie, et de la violence, donc on ne prend pas de risque en utilisant cette couleur sur la couverture de son thriller.

Mais à quel moment est ce important de se différencier des autres? Il m’arrive souvent, lorsque je ne me rappelle pas d’un film ou d’une chanson, que je demande à mon interlocutrice de me décrire, l’affiche, la couverture, la pochette de l’album... Je suis une personne visuelle, donc ça m’aide beaucoup.

Mais là, si vous deviez me demander quels livres ont un titre rouge, je vous dirais tous car honnêtement, ils se ressemblent tous, certes certain ont des fonds blancs et d’autres noirs, mais ce n’est pas suffisamment différenciant lorsque qu’ils sont tous sur le même stand. Et si je devais en choisir un, en tant que designer, (oui, je juge un livre d’après sa couverture, pas que, mais j’assume!), n’en connaissant aucun à part le Truman Capote que j’ai déjà lu, eh bien, je me vois dans l’obligation de lire toutes les 4e de couvertures pour me faire une idée du contenu.

C’est d’autant plus vrai pour un produit. Il faut prendre en compte qu’un produit n’est que très rarement seul sur un piédestal (sauf dans les boutique de luxe où le prix au mètre carré les empêche d’avoir beaucoup de produits en boutique…). Il va falloir le faire vivre au côté d’autres produits similaires.

Il faut donc maximiser les chance d’être prise en main. Si vous êtes le premier produit que la cliente prend en main, c’est déjà à moitié gagné, et comme évidement vous faites un produit de qualité - qui remplit pleinement sa mission en listant tous vos bénéfices - la cliente ne vous reposera pas, et aura fait son choix rapidement.

Certes, ils existent des clientes qui aiment comparer, mais il en existe aussi, qui une fois trouvé ce qu’elles cherchaient, eh bien, elles arrêtent de chercher.

C’est à vous de faire un produit qui tient toutes ses promesses et à moi de faire un branding qui vous démarquera de la masse.

Le design est partout.

* Si vous n’avez pas la réf, vous n’avez pas eu d’enfance…

Si jamais vous avez des questions, je ne suis jamais très loin.
Belle journée,

Keelin

PS : Comment avez-vous trouvé cette newsletter ?

😍     😴