View in browser 

Hello ,

Je suis très heureuse de te retrouver pour cette édition de rentrée. J’adoooore cette période ! Et encore plus cette année, maintenant que je suis “posée” et que je me consacre à mes projets pro, c’est le kiff !

Tu l’as peut-être vu passer sur LinkedIn, j’ai lancé mon podcast 🤩. Son petit nom : Coulisses de marques perso

C’était dans les cartons depuis le mois de juin, donc je suis heureuse d’avoir enfin publié le premier épisode ! Je pars à la rencontre des CEOs qui ont craqué l’art de la marque perso pour comprendre pourquoi et comment ils créent leur propre média.

Pour écouter le premier épisode avec Benjamin Gardien, COO d’Abby, c’est ici. N’oublie pas de t’abonner et de mettre 5 étoiles pour me soutenir dans ce projet. Et dis-moi ce que tu en penses en DM sur LinkedIn ☺️


Autre sujet… Le mois dernier, j’ai franchi une milestone que j’avais hâte de franchir : les 100 ventes du manuel Système Prospection 🥳 Si tu en fais, merciiii pour ta confiance !

Ça me semble le bon moment pour faire le point sur tout ce que j’ai mis en place depuis la création de ce produit, pour te donner des idées peut-être… 

Je voulais initialement en faire un playbook, mais je me suis rendu compte que le travail pour sortir un tel format est bien trop important. Donc ce sera simplement un partage d’expérience, et qui sait, tu verras peut-être un playbook débarquer plus tard… 😉

Bonne lecture !

Diversifier ses sources de revenus freelance : dans les coulisses de mon produit digital à 500 € /mois


Quand tu es freelance, tu vends des prestations de service. En clair, tu vends ton temps et ton expertise. C’est le niveau 1.

Quand tu commences à bien tourner, c’est-à-dire selon moi, stabiliser un CA de 4 000 € mensuel, tu peux commencer à regarder ailleurs.

Avant ce palier, je crois qu’il est dangereux de regarder autour, car tu vas te défocus et mettre en danger l'activité principale qui t’amène le CA dont tu as besoin pour vivre.

Quand tu as atteint ce palier, c’est le bon moment pour développer une seconde source de revenus. Tu peux le faire de plusieurs façons, le petit produit digital me semble la façon la plus rapide et la moins risquée pour démarrer.

Avant de rentrer dans les détails de comment construire un produit digital qui se vend, il y a quelques points à comprendre.


Le premier point, c’est que ton produit digital ne va en principe pas s’adresser à ta cible en freelance, mais à tes pairs. Pourquoi ?

Il y a peu de chances que les directeurs marketing / dirigeants d’entreprises soient intéressés par un produit digital pour apprendre à faire X ou Y. En général, ils paient des freelances (toi) pour faire le job.

Donc quand tu veux créer un produit, en gros, tu vas mettre ton savoir-faire à dispo des personnes qui proposent les mêmes services que toi, mais qui ne sont pas à ton stade de développement.

C’est ce que j’ai fait avec le manuel, puis avec le bootcamp Le Tremplin.

C’est ce que tous les solopreneurs font.


Le second point, c’est que pour vendre un produit digital, il faut une audience.

Elle n’a pas besoin d’être énorme, mais elle doit exister. Tu vas vendre ton produit aux personnes qui te suivent sur les réseaux.

Il existe 2 autres possibilités pour vendre un produit digital, qui ne sont pas idéales selon moi :

  • le SEO : tu crées un produit qui répond précisément à une intention de recherche ET pour un problème assez douloureux et urgent pour que les gens soient prêts à payer. Je pense que c’est difficile de trouver la bonne niche.

  • l’ads : mais il faut un budget pub et c’est rare d’avoir un budget à dépenser dès le premier jour quand on crée ce genre de produit.

Donc, une audience reste le meilleur moyen de vendre ton produit digital (sans parler des autres avantages qui viennent avec le fait d’avoir une audience, mais on ne va pas s’égarer).


Le troisième point, c’est que ton produit doit résoudre un problème. C’est LA base de n'importe quel business, mais trop peu de freelances comprennent ce point. Tu ne construis pas le produit dont tu as envie, mais le produit dont ta cible a besoin.

S’il n’y a pas de problème, il n’y a pas de produit.

Le problème doit être DUR :

  • Douloureux : il doit représenter un truc vraiment pénible pour ta cible,

  • Urgent : ta cible doit vouloir le résoudre assez rapidement,

  • Reconnu : ta cible doit avoir conscience de ce problème.

En gros, ta cible doit vouloir payer pour résoudre un problème dont elle a conscience. Si ce n’est pas assez problématique dans sa vie, elle ne paiera pas.


Dans cette édition, je te propose de revenir sur la construction et le développement de mon produit digital : le manuel Système Prospection.

Je ne vais pas te raconter comment je fais 10K€/mois avec ce produit ni comment j’ai quitté tous mes clients pour vivre à Bali et travailler 2 heures par semaine.

Je vais te raconter comment, petit à petit, j’ai construit un produit qui m’a rapporté en moyenne 526 € sur les 8 derniers mois. Un mois 119 € et un autre mois 1 287 €. Parce que c’est ça la réalité d’un produit digital et de la diversification en freelance.


526 €/mois, pour certains, c’est beaucoup, pour d’autres, ce n’est rien. À mon stade de développement, ça représente environ 8-10 % de mon CA selon les mois.


La genèse de l’idée

Fin 2022, j’accompagne Fanny, une rédactrice web SEO, pour l’aider à développer une activité pérenne et rentable. Chaque semaine, on aborde un point essentiel des compétences business à développer en freelance : vente, marketing, création de contenu et… prospection !

La session sur la prospection va complètement changer sa vision sur le sujet. Son feedback est tellement extraordinaire que je me dis que ça aiderait sûrement d’autres freelances.

En parallèle, puisque je documente le développement de mon activité, de plus en plus de freelances me demandent des conseils en DM sur LinkedIn. La question qui revient le plus : comment trouves-tu tes clients ?

Quand je parle de prospection, les réponses sont toujours les mêmes : j’ai peur de déranger, je ne sais pas par où commencer, j’ai essayé, mais je n’ai jamais de réponse…

En 2022, la prospection m’a apporté 10K€ de CA directement. Elle m’a aussi permis de pivoter de la rédaction SEO vers la conception-rédaction, car je suis allée chercher des clients différents.

Je suis convaincue que c’est la meilleure façon de développer son business freelance. Après avoir mis en application les divers conseils que j’ai pu entendre (surtout ceux de Valentin Decker et Alexis Minchella), et tester des choses par moi-même, j’ai une méthode qui fonctionne bien.

Au début, j’explique à ces freelances comment faire. Une fois, deux fois, trois fois…

En général, quand tu répètes quelque chose plusieurs fois à plusieurs personnes, c’est le signe qu’il y a un problème à résoudre.

Qui dit problème à résoudre, dit… idée business !!

L’idée était donc née : expliquer ma méthode de prospection sous un format digeste qui permette de passer à l’action rapidement.

Je ne voulais pas faire une formation en ligne avec des vidéos :

  1. Je n’ai pas du tout envie de rentrer dans la case “vendeur de formations en ligne”.

  2. Je ne suis pas à l’aise en vidéo, donc je vais repousser sans cesse le projet.

  3. Ma zone de confort, c’est l’écriture. Donc autant m’appuyer dessus pour construire quelque chose rapidement.

  4. Je pense qu’un format condensé à l’écrit est plus rapidement consommable et donc, on passe à l’action plus vite.


Comme pour tout ce que je fais, je ne réinvente pas la roue (spoiler: personne ne réinvente la roue, si tu vois un truc qui marche chez les autres, c’est souvent une bonne idée de reproduire).

Je regarde donc un peu ce qui existe sur le marché et je m’inspire du manuel LinkedIn de Thibault Louis et Maud Alavès. Je vais utiliser exactement leur stack :

  • Notion pour mettre en page le contenu,

  • Super. so pour transformer Notion en site web,

  • Memberspace pour mettre un paywall (un accès restreint qui nécessite le paiement pour voir le contenu).

(NB : en juin, j’ai migré vers System. io, une plateforme de formations en ligne, pour des raisons pratiques. Memberspace n’est pas un outil fiable, j’ai eu des beug. Et surtout, c’est une plateforme américaine qui ne gère pas du tout l’admin français. Donc je devais faire toutes les factures à la main 🥲)


En quelques heures, je rédige le contenu. Il s’agit simplement de mettre par écrit la session que j’ai animée avec Fanny quelques jours auparavant.

Les choses se compliquent quand il faut passer à la technique…

Je ne connais pas Super.so et Memberspace. Je vais passer deux jours à tout créer et paramétrer. En réalité, en une journée, tout est en place, mais il y a un beug : le paywall ne s’affiche pas. Quand on se connecte sur le site, on a accès au contenu sans payer.

Je vais mettre une journée pour résoudre ce beug 🥴

Au total, il m’aura fallu 3 jours pour tout faire.

Je suis pas peu fière du résultat ! Mais maintenant, il faut le vendre…


La stratégie marketing pour vendre mon produit

Je le disais en intro, vendre un produit digital exige d’avoir une audience. Si tu n’as pas d’audience, ton CA ne sera pas suffisant pour rentabiliser ton investissement.

Dans mon cas, si on réfléchit en temps de travail, sur ce produit, j’ai passé 3 jours. À l’époque, mon TJM est à 500 €. Pour être rentable, je dois faire 1 500 € de CA.

J’ai deux options :

  • vendre à 1 personne ma méthode pour 1 500 € → assez improbable

  • vendre à beaucoup de personnes à un petit prix pour atteindre le palier de 1 500 € → assez probable


Je suis consciente de cette contrainte depuis quelque temps déjà, c’est pour ça que j’ai commencé mes efforts pour développer une audience dès le 1er janvier 2023.

Début février, j'ai l'idée de ce produit. Je chauffe l’audience avec des posts sur la prospection avec un CTA pour les amener dans ma newsletter où je ferai le lancement.

Avec le recul, voici ce que je ferai différemment :

  • créer une landing page dédiée au produit avec les arguments marketing dès que j’ai l’idée,

  • mettre un unique CTA sur cette LP : “si vous êtes intéressé, laissez votre email pour être averti du lancement”,

  • mettre le lien vers cette LP dans mes posts LinkedIn au lieu de renvoyer vers ma newsletter. Certaines personnes peuvent être intéressées par le produit, mais ne souhaitent pas recevoir ma NL.

Récolter des mails avant même de créer le produit permet de :

  • tester l’idée : est-ce que les gens sont intéressés,

  • récolter des feedbacks immédiats des personnes intéressées : il faut les interroger → quelles sont les caractéristiques indispensables pour elles pour ce produit, quel est le problème qu’elles veulent résoudre avec ce produit…

⇒ ça permet de construire le produit qui répond vraiment au besoin et non le produit qu’on a envie de construire

⇒ ça permet de construire son argumentaire de vente avec les verbatims de sa cible plutôt qu’avec ce qu’on a dans sa tête (c’est 1 000x plus puissant).

Le 12 février, j’envoie ma newsletter mensuelle dans laquelle je fais le lancement.

C’est ma première erreur : ne pas écrire un mail et même une séquence mail de vente dédiés au lancement.

Ce qui aurait été plus facile si j’avais mis en place une LP avec une liste d’attente. Mais même sans ça, j'aurais dû envoyer un mail spécial pour annoncer le lancement du produit et ne pas utiliser ma newsletter pour vendre frontalement.

Je pense que j’ai fait ça, car je n’assumais pas d’envoyer un mail pour vendre. Envoyer une newsletter avec un partage d’expérience de ma prospection, puis ajouter un CTA vers la page de vente me semblait plus doux.

Depuis, j’ai bien évolué sur la question et je ne m’excuse plus d’envoyer des mails de vente. Ils sont clairement identifiés comme tels et ma newsletter reste un lieu où je donne de la valeur avant tout (cf cette édition que tu es en train de lire !).


Le lancement

Je n’ai pas vraiment d’objectif avec ce lancement. C’est mon premier produit, je n’ai pas besoin du CA pour vivre. C’est du bonus.

Mais je me dis qu’une dizaine de ventes, ce serait cool.

Résultat :
Lancement newsletter : 5 ventes
Lancement LinkedIn : 5 ventes
Puis, 11 ventes sur le reste du mois pour un total de 21 ventes en février.

Je suis plus que ravie de ce lancement ! J’ai créé un carrousel de bilan début mars, je ne vais pas détailler de nouveau ici.

Ce carrousel me permet de me souvenir de ce qu’il s’est passé ! Je suis bien contente de l’avoir fait. J’avais complètement oublié…

Selon moi, la valeur ++ du produit réside dans les feedbacks personnalisés (offre Plus) que je propose en supplément du manuel. C’est ce qui permet de passer à l’action immédiatement et de comprendre ses erreurs et d’ajuster.

J’étais persuadée que l’offre avec 50 % de remise attirerait beaucoup de monde. Finalement, pas du tout.

De manière générale, ce n’est pas l’offre qui se vend le plus. Je comprends que l’investissement est important. Mais ceux qui la prennent sont toujours ultra-satisfaits, et m’indiquent que c’est un excellent complément au contenu du manuel.

Je suis en train de réfléchir à une manière de mieux mettre en avant la valeur de cette offre pour booster les ventes. Mais je m’égare. Restons concentrés sur le lancement.

À noter : quand j’ai lancé, j’avais seulement 180 abonnés à ma base mail et 2 300 abonnés sur LinkedIn. Tu n’as pas besoin d‘une audience énorme pour te lancer, mais tu ne feras pas de résultats énormes non plus.

Ça va te permettre de récolter les premiers feedbacks sur ton produit pour l’améliorer (c’est ce que j’ai fait en sortant une V2 fin avril).

Ceci étant dit, grossir ton audience et les abonnés à ta base mail est essentiel pour développer tes ventes par la suite.

Passé le momentum du lancement, les ventes ont drastiquement chuté en mars : 6.

J’ai vendu en février à mon premier cercle de “fans”. Ces personnes qui aiment ce que je fais et attendent depuis plusieurs semaines que je sorte quelque chose.

Mais une fois que ce premier cercle a acheté, il ne va pas racheter le même produit.

Ton enjeu est donc d’agrandir ce cercle en permanence.

Avec le recul, voici ce que je ferai différemment :

  • envoyer une séquence mail de lancement aux inscrits à la liste d’attente, je pense que 3 mails sur une semaine pour un produit à 30 € sont suffisants,

  • envoyer une autre séquence mail de lancement à ma base mail, idem 3 mails sur une semaine,

  • faire le lancement LinkedIn en même temps que le lancement dans ma base mail : ça permet d’être top-of-mind sur la semaine de lancement. Les gens me voient passer dans leur boîte mail, puis de nouveau sur LinkedIn, ça renforce le FOMO.

    L’affiliation est aussi une piste que j’aurais pu explorer. À l'époque, je n’avais pas le réseau de créateurs que j’ai aujourd'hui, donc pas vraiment d’affilié potentiel. Mais c’est un bon levier : 3-5 personnes qui parlent de ton produit la même semaine que toi, une nouvelle fois, ça renforce le côté top-of-mind.


    Le développement des ventes

    Une fois l'excitation du lancement passée, il faut vendre le produit toute l’année… Pour ça, pas de secret, il faut en parler !

    Un produit digital dont tu ne parles pas ne se vendra pas. Autant ne pas perdre ton temps à le créer.

    J’ai donc intégré dans ma stratégie LinkedIn un post/semaine pour parler du manuel. À chaque fois, j’essaie de faire un post qui apporte un max de valeur ajoutée, et non un post promotionnel. C’est évident, mais je le rappelle, un post à forte valeur ajoutée permet de gagner sur tous les aspects :

    • crédibilité : le prospect identifie que j’ai les connaissances pour l’aider,

    • visibilité : un bon post qui aide les gens est liké/commenté, donc ça plait à l'algo et il est vu par plus de monde,

    • notoriété : à force d’apporter de la valeur sur le sujet, on m’identifie comme “l’experte” de ce sujet => Victor Pelletier m’a par exemple invité sur son podcast pour parler de prospection.


    En mai, je vends le 50e manuel. Les retours sont excellents. Les clients décrochent des calls et signent des missions. Encore mieux, ils me disent mieux comprendre l’univers du marketing grâce à ce que j’explique dans le manuel (ce qui est en fait la base pour réussir sa prospection).

    Je décide qu’il est temps d’augmenter le prix. Je fais un post d’annonce : “dans 24 heures, le prix passe à 50 € / 100 €”.

    ⇒ 12 ventes en 24h


    En juin, je collabore avec Valentin Decker. On associe le manuel et Pygmalion, sa newsletter payante pour les freelances en écriture dans laquelle il partage une liste de 10 start-ups en croissance qui vont avoir des besoins et du budget.

    L’offre : pour l’achat du manuel (50€), on t’offre 3 mois d’abonnement à Pygmalion (60€).

    On fait chacun 2 posts sur 2 semaines. (Voici celui où j’annonce le partenariat - full valeur ajoutée, il a très bien marché).

    Les résultats sont excellents : 27 ventes pour un CA de 1 245 €HT.


    En juillet, le CA et les ventes s’effondrent tout simplement, car je n’ai presque pas parlé du manuel…


    Puis, en août, de nouveau, le CA remonte, car j’ai fait plusieurs posts qui ont bien marché (dont certains où je ne parlais pas du tout du manuel d’ailleurs, mais qui ont amené des visites sur mon profil).

    Comme j’expliquais dans mon bilan de l’été, il y a clairement une corrélation entre mon nombre de vues sur LinkedIn et les ventes.

    Je m’arrête là pour cette édition, j’ai déjà écrit plus de 2 000 mots juste sur ce sujet. Pourtant, j’ai encore beaucoup de choses à raconter. Je te propose de continuer le mois prochain.

    Je t'expliquerai la place du manuel dans la stratégie marketing globale de mon entreprise et mes plans pour la suite pour optimiser les ventes !

    Si ce sujet t’intéresse, tu peux juste répondre et me poser tes questions, je tâcherais d’y répondre dans la prochaine édition !


    J’en profite aussi pour te glisser que je suis en train de bosser sur un second produit digital (bah oui, quand t’as compris le truc, tu cherches à dupliquer évidemment 😁). Cette fois-ci, je suis accompagnée sur le projet par Julie Linden, une data analyst freelance.

    Julie amène l’expertise pour répondre à mon problème en tant que content manager (je n’en parle pas, mais pour mon client principal de longue date, je gère toute la stratégie marketing de contenu) : je ne comprends rien à Google Analytics et à la Search Console, ce qui m’empêche de prendre les meilleures décisions et de conseiller à 100 % mon client.

    J’ai lancé une bouteille à la mer sur LinkedIn, Julie l’a saisie ! Du coup, on est à la phase de test de l’idée (cf ce que je te disais dans la première partie sur ce que je ferais différemment…).

    Le produit auquel on pense : un tableau de bord pré-construit à connecter en 3 clics aux comptes Google Analytics et Google Search Console de tes clients pour enfin mesurer tes actions et améliorer tes résultats.

    Ça s’adresse à toi si tu es Content Manager ou rédacteur SEO : tu gagnes en crédibilité, tu augmentes ta valeur perçue et tu offres des prestations plus complètes à tes clients grâce à l’analyse de données.

    (Si tu es solopreneur et que tu veux comprendre les données de ton propre site, ça marche aussi !).

    Si tu veux en savoir plus, nous aider à construire le produit et être tenu au courant, c’est juste ici.

    Bilan été 2023 — Juillet fatigué et août reboosté pour une rentrée en folie !

    En juillet, j’ai eu une vie sociale trop intense. Combinée à une fatigue que je trainais depuis plusieurs semaines, je suis rentrée dans une spirale d’anxiété qui a eu un gros impact sur ma créativité. Je n’arrivais plus à écrire – dommage pour une rédac 😅.

    J’ai aussi traversé une période délicate avec une mission client. Les résultats n’étaient plus au rendez-vous, il a fallu ajuster la stratégie. Je pense que j’ai rectifié le tir, on a vu des améliorations sur août et je prépare un truc canon pour septembre.

    Je ne peux pas parler des détails, mais je pense que c’est important que tu saches que oui, parfois ce n’est pas tout rose avec les missions clients. C’est normal, ça fait partie de la vie d’une boîte de connaître des hauts et des bas. L’important, c’est de réagir et d’ajuster. C’est pour ça que ton client te paie, pas pour avoir des résultats au top 100 % du temps. En réalité, le marketing, c’est toujours du test and learn (and adapt).

    Lire le bilan en entier sur le blog

    Les recos du mois

    🎥 J’ai regardé la masterclass sur les tendances LinkedIn 2023 par les boss du sujet : Théo Lion (CEO Coudac), Mathieu Pimort (CEO Linker) et Alix Vion (Head of Influence Linker). 

    Si tu ne les connais pas (vis-tu dans une grotte ? 🤭), ces 3 personnes sont probablement ceux qui ont la meilleure vision d’ensemble sur les sujets ghostwriting / marque perso / LinkedIn. En une heure, ils te résument tout ce que tu dois savoir pour être à jour et proposer des trucs sympas à tes clients ou même ajuster ta propre stratégie LinkedIn.


    🎙️J’ai écouté le premier épisode du podcast de Rémi Lauer qui s’est lancé sur le même format que Théo Lion avec un solo podcast dans lequel il documente son développement en freelance de 0 à 400K€ en solo. Alooors… Rémi ne fait pas l’unanimité et je ne suis pas d’accord avec toutes ses idées. Notamment celle qui dit que “c’est facile de faire 10K€/mois en freelance”.

    Je pense que si on sort d’une grosse agence parisienne ou d’une start-up (comme Rémi), oui, c’est certainement facile de faire les 10K€, car on a le réseau et la crédibilité. Mais quand on sort de nulle part (comme moi quand je suis arrivée dans le game et comme la plupart de ceux qui me lisent ici), alors non, ce n’est pas facile de faire 10K€.

    Ceci étant dit, je trouve qu’il donne des conseils pertinents à mettre en place et que c’est intéressant de consommer du contenu avec lequel on n’est pas 100 % d’accord parfois. Sinon, on a tendance à s’enfermer dans ses opinions et on arrête de progresser.


    Les fiches pratiques du mois


    L’épisode de podcast du mois

    Merci d'avoir lu jusqu'ici ❤️ 3 823 mots, je crois qu'on est sur un record encore une fois. N'hésite pas à me répondre pour me dire ce que tu as pensé de cette édition et me poser tes questions sur le sujet du produit digital pour la prochaine édition en octobre !

    À bientôt,

    Tifany

    Si tu veux aller plus loin, tu peux :

    → Rejoindre les 100+ lecteurs du manuel Système Prospection

    → Réserver un coaching 1:1 d’une heure avec moi

    → Me suivre sur LinkedIn

    → Lire toutes les éditions précédentes

    With love and passion 💫

    Tifany Clemenceau
     

    Se désinscrire